La question de l’éducation est une préoccupation universelle, chaque culture ayant sa propre approche. Malgré les différences, l’éducation est reconnue comme essentielle pour former des citoyens compétents et vertueux. La civilisation musulmane prône l’éducation à la médianité, aujourd’hui détournée par l’extrémisme. Pour l’islam, une éducation réussie forge un citoyen équilibré et exemplaire. La suite de cet article vous informera plus.
Cultiver l’éducation en vue de l’équilibre personnel
La civilisation musulmane souligne que l’équilibre, l’efficacité et le bonheur ne découlent pas uniquement de l’acquisition de compétences de base telles que la lecture, l’écriture et les connaissances. Ces fondements sont importants, mais insuffisants. Pour en savoir plus sur le sujet, cliquez ici maintenant. L’éducation doit viser à former des individus complets et équilibrés, car l’absence d’une partie peut entraîner la déstabilisation.
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En plus de promouvoir les connaissances scientifiques et techniques en tant qu’outils de développement, il est nécessaire de cultiver la réflexion sur la nature humaine et le sens de l’existence, sans imposer de contraintes ni de limitations. Fondamentalement, cette approche est centrée sur l’éthique, l’humanisme, le respect de la vie, de la diversité des opinions, des cultures, et du monde, ainsi que sur la valorisation des spiritualités en tant que richesse.
Le rôle de l’éducation dans la civilisation musulmane
L’éducation dans la civilisation musulmane englobe toutes les dimensions de l’individu et met l’accent sur la spiritualité, la rationalité et le devoir d’apprendre et de cultiver son savoir. Elle tire ses origines de la Révélation, qui a encouragé la lecture, l’étude et la récitation, faisant de la recherche du savoir et de l’éducation des devoirs fondamentaux.
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La révélation coranique a favorisé l’expansion du savoir, de la connaissance universelle, et a promu des valeurs humanistes, l’idée de cité, d’État, les sciences et l’art de vivre ensemble de manière équilibrée et ouverte. L’islam s’est répandu rapidement, en partie grâce à la nature inclusive du message coranique, à l’attitude des musulmans, et à la crise mondiale de l’époque. La civilisation musulmane a contribué à l’humanisme, à la renaissance et à la modernité.
Les principes de la science et de l’éducation visant à former un citoyen complet ne sont pas confinés à une seule région ; ils sont universels, transcendant les frontières culturelles. La progression de ces principes résulte de l’interaction, de l’échange et de la critique mutuelle.
La civilisation musulmane classique recherchait l’équilibre, cherchant à créer une société basée sur la juste mesure, la synthèse entre la pensée scientifique et la spiritualité éthique, d’où les débats entre des figures telles qu’Ibn Rushd (Averroès, philosophe musulman aristotélicien) et al-Ghazâlî (philosophe et mystique islamique), ainsi que les controverses entre les mutazilites (musulmans rationalistes) et les hanbalites (musulmans traditionalistes). Ni l’influence de la philosophie grecque ni celle du courant traditionaliste n’ont entravé la progression de la civilisation médiane pendant sept siècles. L’objectif était de valoriser les contributions, quelle que soit leur origine.